Société

Ils rattrapent un voleur et exigent d’être payés pour le « service rendu »

Un voleur a été rattrapé par les résidents du quartier Camp 31 juillet dans le 1er arrondissement de Pointe-Noire. Ces derniers ont par la suite, exigé du responsable de l’établissement une rétribution pour les efforts fournis. 

La scène s’est déroulée ce mercredi 19 août autour de 11 heures à quelques mètres du Camp militaire 31 juillet 1968, dans l’arrondissement n°1, Emery Patrice Lumumba dans la ville océane.  

Un homme âgé de la trentaine révolue, habitant au quartier Loandjili a été rattrapé par des populations pour avoir volé un ordinateur portatif au sein d’un centre de bien-être.  

L’outil informatique était dans un bureau de l’entreprise au moment où l’homme s’infiltre dans les locaux de ladite société. Personne pour le stopper, le présumé voleur s’empare de l’ordinateur, et ressort aussitôt du bâtiment. 

Ce n’est que quelques instants plus tard que l’Agent de prévention et de sûreté (APS) de l’entreprise va se rendre compte de la disparition d’un ordinateur et après le passage de l’individu.

Il décide de courir après ce dernier. Conscient son larcin, le présumé voleur va tenter de prendre la clé des champs abandonnant le sac dans lequel il avait mis le laptop. Il sera rattrapé par des jeunes du quartier qui vont le conduire au sein de l’entreprise pour explications.

«  J’ai pris cet ordinateur parce que j’ai besoin d’argent. Je voulais le vendre pour lancer un commerce. », a déclaré l’indélicat. 

Après avoir été battu par des populations, l’homme a été conduit au service de police le plus proche par un agent des Forces armées congolaises arrivé sur les lieux. 

Devant la “condescendance” du propriétaire du centre de bien-être, « qui ne souhaitait même pas voir des personnes l’approcher », témoigne un riverain, les jeunes du quartier ont exigé une rétribution financière pour le service rendu à ce dernier. Face au refus opposé par l’homme, les issues de sortie ont alors été bloquées par les badaux empêchant tout mouvement du véhicule du responsable de l’entreprise.

Une intervention de l’agent de la force publique a permis d’apaiser la situation. le chef d’entreprise se résoudra finalement à payer 10 000 F CFA remis aux jeunes en contrepartie des « efforts fournis ».

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