Société

Profanation de la tombe du cardinal Emile Biayenda 

Des individus non identifiés ont profané la tombe du cardinal Emile Biayenda dans la nuit du 23 au 24 décembre dernier. L’abbé Michel Bordan Bebert Kimbouani Ntsoki, chancelier de l’archevêché de Brazzaville rassure les fidèles catholiques que le corps du cardinal décédé en 1977 n’a pas été approché par ces personnes. 

L’église catholique du Congo par le biais de l’abbé Michel Bordan Bebert Kimbouani Ntsoki, chancelier de l’archevêché de Brazzaville s’est fendue d’un communiqué ce 26 décembre, dénonçant la profanation de la tombe du cardinal Emile Biayenda la semaine dernière. 

« Vous êtes nombreuses et nombreux à avoir vu des images qui circulent sur les réseaux sociaux, montrant la tombe complètement ouverte. En effet,  dans la nuit du 23 au 24 décembre, il y a eu profanation de la tombe de notre vénéré pasteur, le cardinal Emile Biayenda« , a annoncé l’archevêché. 

Dans sa correspondance, l’Eglise s’est voulue rassurante quant à l’intégrité de la dépouille du cardinal Emile Biayenda malgré ses actes de sabotage. 

« Par miracle du Ciel et grâce au génie de nos anciens qui ont mis un dispositif sécuritaire assez solide sur la tombe, le corps du cardinal n’a été ni dérangé ni approché. Tout est donc intact. Nous nous rendons grâce à Dieu pour cela« , s’est exprimé l’abbé Michel Bordan Bebert Kimbouani Ntsoki. 

Le communiqué indique que les auteurs de cette violation n’ont pas été identifiés et une enquête a été ouverte. « Nous voulons cependant vous rassurez que la police judiciaire a été saisie et mène ses enquêtes comme il se doit en pareille circonstance« , peut-on lire sur ladite correspondance. 

Pour terminer, sur instruction de l’archevêque de Brazzaville, l’abbé Michel Bordan Bebert Kimbouani Ntsoki, invite les fidèles « à ne pas favoriser des interprétations sans fondements » par rapport à ce sujet.

A tous nos frères du Nord, du Centre et du Sud, nous demandons beaucoup de calme, de fraternité et de confiance en Dieu. Père de toutes races et toutes tribus, afin qu’aucun geste déraisonnable ne puisse compromettre un climat de paix que nous souhaitons tous”, a-t-il conclu. 

En rappel, le cardinal Emile Biayenda a été assassiné le 23 mars 1977. Il repose dans l’enceinte de la cathédrale du Sacré-Cœur de Brazzaville, la première cathédrale d’Afrique centrale, l’une des cathédrales les plus anciennes (1892) et les mieux conservées d’Afrique.

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