Justice

Lutte contre l’insécurité : « Esprit ya ba démons », une opération lancée pour traquer les bébés noirs 

La police et la gendarmerie ont lancé officiellement sur toute l’étendue du territoire national, une opération conjointe dénommée « Esprit ya ba démons », ce mercredi 31 août, à Brazzaville. Elle vise à mettre la main sur les gangs appelés « bébés noirs ». 

Le commandant des forces de police, le général Jean François Ndengue et le commandant de la gendarmerie nationale, le général Paul Victor Moigny ont procédé ce mercredi 31 août à Brazzaville au lancement officiel de l’opération conjointe dite « Esprit ya ba démons »

Elle a pour mission d’éradiquer le phénomène de violence urbaine, incarné par les « bébés noirs », cause majeure d’insécurité dans les grandes agglomérations comme à Brazzaville et Pointe-Noire, a expliqué le général Paul Victor Moigny. 

« La Force publique, agissant en opération combinée, continuera à traquer « les bébés noirs« , au nom de la loi, pour garantir la paix et la sécurité publique de la population. Il n’y a pas et il n’y aura pas de zones de non-droit dans notre pays », a déclaré le commandant de la gendarmerie nationale. 

♦Lire aussi : La gendarmerie rattachée au ministère de la Sécurité pour plus d’efficacité

Poursuivant son propos, le général Paul Victor Moigny estime que les forces de l’ordre ont des atouts nécessaires pour traquer ces présumés hors la loi qui créent l’insécurité, la psychose, et troublent la sérénité des paisibles citoyens.

« La menace est réelle. Nous, forces de sécurité intérieure, avons la ferme volonté, le professionnalisme nécessaire et les techniques pour éradiquer le phénomène des « bébés noirs » », a-t-il souligné. 

♦Lire aussi :  Bébés noirs : démantèlement des réseaux des policiers auteurs ou complices des agressions

Le commandant de la gendarmerie nationale a invité le pouvoir judiciaire à faire son travail après l’interpellation de ces présumés délinquants. 

« Le moindre laxisme des pouvoirs publics renforce le sentiment d’impunité chez ces criminels et celui de plus grande insécurité de la population résignée à vivre les violences qui leur sont imposées par les « bébés noirs« », a-t-il dit. 

Lors de cette rencontre, la police et la gendarmerie ont dressé le bilan à mi-parcours de cette opération lancée il y a deux semaines. 

Il en ressort qu’un échantillon de 597 présumés hors-la-loi ont été présentés à la presse dont 355 « bébés noirs ». C’était en présence du directeur de cabinet du ministre de la Sécurité et de l’ordre public, Séraphin Ondélé. 

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