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Likouala : Georges Mbacka juge « triste » l’état de la préfecture après plus de 24 ans de service du préfet sortant

Le ministre de l’Administration du territoire de la décentralisation et du développement local, Guy Georges Mbacka a fait une descente dans le département de la Likouala. Il a fait un état des lieux de la préfecture de cette localité après les deux décennies du préfet sortant, Gilbert Djombo Bomondjo. Une visite qui s’est soldée par une note négative du ministre. 

Une délégation d’officiels conduite par le ministre de l’Administration du territoire de la décentralisation et du développement local, Guy Georges Mbacka a effectué une visite de travail dans le département de la Likouala ce début de semaine. 

Il s’agit d’une visite consécutive à la passation de service entre Jean Jacques Mouanda et Gilbert Djombo Bomondjo, respectivement préfet entrant et sortant dudit département depuis la nomination de ce dernier, le 20 janvier 1998.

Du siège de la préfecture à la résidence officielle du préfet, le constat fait par le ministre et sa suite est alarmant. Ces infrastructures se trouvent dans un piteux état laissant croire qu’elles ont été abandonnées par ses locataires. 

♦Lire aussi : Une soixantaine de véhicules de fonction restitués au ministère de l’Agriculture

Les bureaux de la préfecture notamment celui dédié au préfet en fonction sont plongés dans la sordidité et la résidence officielle de l’autorité préfectorale envahie par l’herbe, au point de laisser le ministre dépité. 

« C’est triste ce que nous venons de voir. On a comme l’impression qu’on était dans un pays abandonné où il n’y avait plus personne… c’est triste », s’est indigné Guy Georges Mbacka.

Le ministre de l’Administration du territoire a indiqué que les informations seront remontées auprès de sa hiérarchie, « on rendra compte à qui de droit », a-t-il dit. 

En rappel, pour ce nouveau quinquennat, le gouvernement mise essentiellement sur la restauration d’un « Etat de droit » mais aussi « la lutte quotidienne contre la pauvreté, le communautarisme, les anti-valeurs et la violence sous toutes ses formes », avait déclaré le président Denis Sassou Nguesso, le 16 avril 2021 

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