Economie

Le Congo va mobiliser près de 9.000 milliards FCFA pour financer le PND

8.987 milliards de FCFA, c’est le montant sur lequel le gouvernement de la République du Congo s’est accordé pour financer le nouveau Plan national de développement (PND) fixé pour la période 2022-2026. L’objectif majeur de ce plan est de faire passer le Congo d’une économie de rente pétrolière à une économie nationale forte, diversifiée et résiliente.

Approuvé par le Conseil des ministres du 23 décembre dernier, le PND repose, selon le ministère du Plan et de la statistique, sur le tourisme, l’immobilier, l’industrie et le développement des zones économiques spéciales (ZES). Le gouvernement mise sur une stratégie de diversification de l’économie congolaise encore fortement dépendante de l’activité pétrolière. 

Selon la feuille de route définie par le gouvernement, ce plan quinquennal à vocation économique vise à “juguler la récession, relancer la croissance tout en poursuivant les efforts en matière de protection sociale, avec pour perspectives principales une croissance hors pétrole de 4% et l’amélioration de divers indicateurs économiques.

Construit dans un contexte de crise économique et financière et d’assèchement des finances publiques, il devra assurer une résilience face aux imprévus économiques et sociaux tout en garantissant la protection de l’environnement. 

Il devra également assurer durant les cinq prochaines années la création d’emplois, la réduction de la pauvreté et des importations des produits de base.

Selon le gouvernement, le montant du financement déjà acquis est constitué à 58,5% de ressources propres de l’Etat et à 41,5% de ressources extérieures attendues, soit 41% du coût global du PND dit de deuxième génération.

Les ressources propres représentent 24% du coût global du programme, soit 2161 milliards de F CFA.

L’implication du secteur privé dans le financement du PND est attendue, l’Etat congolais entend mettre en œuvre une politique d’accompagnement efficace des petites et moyennes entreprises et des petites et moyennes industries et de valorisation du capital humain, grâce à la mise en œuvre de politiques publiques sectorielles.

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