Politique

Denis Sassou Nguesso revendique un droit de veto au Conseil de sécurité pour des pays africains

Le président de la République Denis Sassou Nguesso a revendiqué ce début de semaine « la participation africaine à la prise des décisions planétaires avec droit de veto » au sein du Conseil des Nations Unies.

Le Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso a ouvert ce mardi 27 octobre le Colloque International de Brazzaville au Palais des Congrès de Brazzaville en présence de plusieurs personnalités d’Afrique et du monde.

Parmi les invités de marque, le Chef de l’Etat de la République Démocratique du Congo, Antoine Félix Tshisekedi, le président du Tchad, Idriss Deby Itno et son homologue de la République Centrafricaine, Faustin Archange Touadera ainsi que le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, représentant le président de la République Française, Emmanuel Macron. 

Invité à prendre la parole, Denis Sassou Nguesso a profité de cette tribune pour revendiquer une implication des pays africains, acteurs majeurs de la libération de la France, dans le processus de prise de décisions planétaires aux cotés des autres vainqueurs de la seconde guerre mondiale.

« L’Afrique ne peut continuellement s’accommoder d’être marginalisée dans les cercles où se décident l’avenir du monde. Les pays africains doivent être entendus y compris au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies où les anciens alliés de la seconde guerre qui ont toujours voix au chapitre devraient leur faire de la place en tant que membres permanents à part entière avec droit de veto », a déclaré Denis Sassou Nguesso

Une déclaration qui a reçu un tonnerre d’applaudissement de son auditoire. 

Le Chef de l’Etat congolais appelle à une transformation de la perception de l’Afrique, et à une restauration de son histoire. « L’Afrique ne peut indéfiniment présenter aux yeux du monde toujours affublée du masque hideux de l’arriération et de la misère », a asserté Denis Sassou Nguesso. 

Peu avant son intervention, son homologue, le maréchal, Idriss Deby Itno avait donné le ton demandant qu’une « statue digne de ce nom soit érigée en France » pour saluer la mémoire des troupes africaines œuvrant pour la libération de la France lors de la seconde guerre mondiale.

A l’occasion de la campagne de sensibilisation sur le Colloque international de Brazzaville, ces derniers jours, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso avait évoqué l’intention des dirigeants africains d’adresser un message fort à la jeunesse africaine et du monde lors de ce rendez-vous. 

« Non, nous n’acceptons plus la domination, nous n’acceptons plus l’humiliation et nos chefs d’Etats vont porter ce message fort devant le monde, devant l’Afrique, et devant notre jeunesse. », indiquait le ministre congolais.

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