Société

Concert de casseroles à la E²C avec les tâcherons qui réclament leur recrutement 

Un mouvement d’humeur a été observé devant le siège de la société Energie électrique du Congo (E²C), à Brazzaville ces deux derniers jours. Pour cause, les  journaliers de cette entreprise réclament leur intégration après plusieurs années de service.

Plusieurs travailleurs journaliers de la compagnie Energie électrique du Congo (E²C) se sont rassemblées devant leur direction générale à Brazzaville ces 20 et 21 mars.

Casseroles et sifflets entre autres, les manifestants n’ont pas lésiné sur les moyens de se faire entendre. 

« Nous réclamons l’embauche. Pas autre chose », pouvait-on lire sur une banderole que brandissait ce collectif.

Prenant la parole, le secrétaire général dudit collectif, Péguy Mandomoyi, a déploré le traitement subi par ses collègues depuis de nombreuses années.

« Nous avons travaillé des années durant au sein de la E²C dix ans pour certains. Notre situation doit être régularisée pour que nous ayons le statut de permanent au sein de l’entreprise », a-t-il déclaré.  

Saisi de la situation, le commandement des Forces de police, le général Jean-François Ndenguet, s’est rendu sur le terrain pour s’enquérir de la situation. 

Il a lancé un appel au calme à l’endroit des manifestants avant d’appeler ces derniers au dialogue. 

Des entretiens auront lieu entre les représentants de ces travailleurs et la direction générale de la E²C, en sa présence en vue de trouver une solution à cette crise, a-t-il laissé entendre.

Le 23 décembre dernier, ces travailleurs avaient organisé une une manifestation similaire pour la même cause. Un compromis avait été trouvé avec l’employeur. Un accord qui jusque-là, est resté sans suite, selon Péguy Mandomoyi. 

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